- Le traitement de substitution opiacé (TSO) permet de poser, depuis près de vingt ans, un regard nouveau sur la dépendance à l’héroïne.
- Reposant sur l’administration à long terme, parfois indéfinie, de buprénorphine ou de méthadone, il constitue un outil incontournable d’alliance thérapeutique et de resocialisation des patients toxicomanes et contribue à améliorer leur prise en charge sanitaire.
- La buprénorphine haut dosage (BHD) est plus maniable que la méthadone : elle expose moins à risque de dépression respiratoire. Son mésusage, fréquent, explique toutefois que l’Afssaps diffuse régulièrement des mises au point venant rappeler les bonnes pratiques de son utilisation.
- La méthadone est prescrite sous forme de sirop ou, une fois le toxicomane stabilisé, éventuellement sous forme de gélules. Elle expose à un risque d’intoxication aiguë sévère (dépression respiratoire) et d’anomalies du rythme cardiaque (patient vulnérable ou association à un médicament allongeant l’espace QT).
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