– Les addictions ou conduites addictives forment un spectre qui ne peut plus englober les seules pharmacodépendances (tabac, alcool, médicaments, drogues illicites)
– De nombreuses pratiques sont susceptibles de donner lieu à abus, avec des conséquences dommageables pour l’individu qui s’y adonne comme pour son entourage : elles forment ce que l’on désigne communément comme « spectre addictif » et qui est l’objet d’une discipline spécifique de la médecine : l’addictologie.
– Parmi ces pratiques, on peut citer à titre d’exemples : le jeu, les achats, la sexualité, le travail, le sport et l’exercice physique, ainsi, probablement, que les troubles des conduites alimentaires (anorexie, boulimie, etc.)
– Ces pratiques deviennent addictives car elles peuvent stimuler le circuit de récompense dopaminergique du cerveau. Elles donnent lieu à tolérance (accoutumance) et à des manifestations psychiques, voire somatiques, lorsque le sujet dépendant en est privé.
– Le traitement des pratiques addictives reste peu codifié. Il repose sur l’administration d’antidépresseurs ou de normothymiques, mais, avant tout, sur la mise en œuvre de thérapies cognitivocomportementales et/ou de groupe.
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