L’enquête sur la santé des étudiants, publiée comme chaque année par la mutuelle étudiante Smerep, fait apparaître que 57 % des étudiants d’Ile-de-France n’utilisent pas systématiquement un préservatif lors d’un rapport sexuel. Ils sont 43 % sur l’ensemble du territoire ; 13 % pensent d’ailleurs qu’on guérit du Sida. Ils affichent la même insouciance vis-à-vis de la contraception. À peine la moitié des étudiantes optent pour un moyen de contraception et 4 % ont déjà eu subi une IVG ; 56 % des étudiantes d’Ile-de-France, et 32 % dans le reste du pays, ont eu recours au moins une fois à la pilule du lendemain. Elles s’adressent dans ce cas majoritairement au pharmacien (92 % en Ile-de-France, 50 % pour la France) sans passer par la case médecin.
De manière plus générale, les lycéens et les étudiants privilégient l’officine pour se soigner. Tandis que 80 % des étudiants français (87 % des étudiants d’Ile-de-France) ne consultent pas systématiquement un médecin lorsqu’ils sont malades, ils sont 49 % à pratiquer l’automédication.
Un rôle pivot décerné à la pharmacie par une population dont les tendances aux addictions (alcool, tabac et cannabis) et à la mauvaise hygiène de vie se confirment d’année en année. À noter également que 73 % des étudiants et 67 % des lycéens en Ile-de-France (65 % et 57 % pour la France) sautent régulièrement un repas ; 90 % grignotent dans la journée. Enfin, 42 % se disent touchés par le stress (31 % pour la France).
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