Utiliser des doses plus faibles de chimiothérapie paraît être plus efficace pour contrôler le cancer du sein, tout en réduisant les effets secondaires et le développement d’une résistance aux médicaments. Telle est la conclusion d’une étude américaine effectuée sur des souris et publiée dans la revue médicale « Science Translational Medicine ». Les chercheurs ont comparé, chez des modèles de souris avec tumeur du sein, un traitement standard avec des doses massives de paclitaxel à une approche progressive consistant à commencer avec des doses initiales plus concentrées, suivies par des dosages progressivement plus faibles. Si le traitement standard a entraîné une réduction de la tumeur du sein, le cancer est toutefois réapparu dès la fin de la chimiothérapie. En revanche, avec l’approche progressive, 60 à 80 % des souris traitées sont restées beaucoup plus longtemps sans réapparition du cancer après l’arrêt de la chimiothérapie.
Selon les auteurs, la manière d’utiliser actuellement la chimiothérapie permet rarement d’éliminer entièrement le cancer, laissant des cellules cancéreuses qui deviennent résistantes au traitement et peuvent provoquer une réapparition d’une tumeur encore plus agressive. Alors que, avec une approche thérapeutique progressive, on peut arrêter le développement de la tumeur tout en préservant une petite population de cellules qui restent sensibles au traitement, et en bloquant la croissance de cellules résistantes.
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