Cardiologie

Les anti-inflammatoires ne rejoignent pas (encore) les statines

Publié le 28/05/2018

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Le groupe de travail sur l’athérosclérose et la biologie vasculaire de la Société européenne de cardiologie (ESC) a publié dans le « European Journal of Preventive Cardiology », un article de consensus dans lequel il conclut que les données disponibles ne permettent pas de faire rentrer les anti inflammatoires dans l’arsenal destiné à prévenir le risque d’événement cardiovasculaire (CV) chez les patients coronariens.
Ce groupe devait se prononcer à la suite de la présentation des résultats de l’étude CANTOS (Canakinumab Anti inflammatory Thrombosis Outcome Study) lors du congrès 2017 de l’ESC qui montrait que le canakinumab réduisait le risque d’événement CV chez des patients ayant des antécédents d’infarctus du myocarde. L’ESC rappelle le lien entre taux de LDL-cholestérol et inflammation et la nécessité de jouer sur ces deux tableaux pour réduire le risque de maladie CV. Ils notent toutefois que CANTOS utilisait un anticorps monoclonal, et qu’il faudrait explorer la question de l’efficacité d’autres molécules anti inflammatoires. Des essais seront nécessaires pour savoir si les traitements anti-inflammatoires présentent un intérêt au-delà des patients ayant un fort taux de protéine C réactive.