1. Les risques majeurs des nouveaux anticoagulants oraux (NAC) sont similaires à ceux des antivitamines K : hémorragie en cas de surdosage et thrombose en cas de sous-dosage
2. Les facteurs de risques de surdosage et d’accident hémorragique sont notamment représentés par : l’âge (plus de 75 ans), l’insuffisance rénale, un faible poids corporel, certaines co-morbidités associées à un risque hémorragique élevé, certaines interactions médicamenteuses. Or, ces facteurs de risque sont fréquents chez les patients atteints de fibrillation auriculaire
3. Aucun test spécifique de coagulation de routine n’est validé à ce jour. Des tests disponibles dans les laboratoires spécialisés peuvent être utilisés ponctuellement dans les situations à risque.
4. L’absence de surveillance biologique de routine ne doit pas amener à banaliser le traitement par ces anticoagulants
5. L’attitude thérapeutique à suivre chez les patients devant bénéficier d’une chirurgie ou d’un geste invasif est mal définie.
6. Il n’existe pas d’antidote ou de traitement correcteur validé en cas d’accident hémorragique, de chirurgie ou d’acte interventionnel non programmé
7. Le nombre de prises quotidiennes diffère selon le produit et l’indication
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