L’analyse des cancers par stade montre que, pour une localisation donnée, la survie à 5 ans est fortement liée au stade d’évolution : local, régional (envahissement ganglionnaire) ou à distance (métastases).
n Parmi les cancers de bon pronostic, 5 (prostate, sein, thyroïde, testicules et maladie de Hodgkin) ont un taux de survie à cinq ans qui dépasse 80 % pour les stades locaux et régionaux ; pour les mélanomes, seul le stade local est associé une survie à 5 ans supérieure à 80, mais il représente 84 % des diagnostics, ce qui montre l’importance et l’efficacité du diagnostic précoce.
n Parmi les cancers de pronostic intermédiaire, 7 (côlon-rectum, bouche-pharynx, lymphome malin non hodgkien , rein, corps et col de l’utérus, ovaires) ont des survies qui dépassent 80 % pour les stades locaux. Pour la vessie, seul le stade in situ est dans ce cas, mais avec une survie de 97 % et pour 50 % des diagnostics. Pour le côlon, l’écart de survie entre le stade local et le stade régional est important (90,8 % contre 69,5 %).
n Parmi les cancers de mauvais pronostic, aucun n’atteint des taux de survie de 80 %. Les meilleurs taux sont observés pour les stades précoces des cancers du poumon (47 % et 32 % pour les stades I et II).
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