À la suite des États-Unis qui les avaient bannis en 1992, les implants mammaires en gel de silicone ont fait l’objet d’une interdiction, en France, à partir de 1995 et jusqu’en 2001. Dans un article pour l’Académie de chirurgie (2010), le Dr Nathalie Bricout raconte que cette interdiction a permis de faire le point sur trois types de questions : le risque de cancer du sein, les maladies auto-immunes et les problèmes locaux. S’agissant du risque du cancer du sein, il s’est révélé être un « faux problème, car les patientes atteintes d’un cancer du sein sont bien surveillées et se soumettent à des contrôles réguliers : si la fréquence de cette maladie chez des patientes porteuses d’implants était plus élevée, cela aurait été connu depuis longtemps (...) ». Pour le problème des maladies auto-immunes, « il n’y a eu statistiquement aucune relation de cause à
effet démontrée entre sclérodermie et présence d’implants remplis de gel de silicone ». Enfin, les problèmes locaux posés par les anciennes prothèses ont été résolus par l’amélioration de la qualité des produits.
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