Seul moyen pour les femmes de se protéger en toute autonomie contre les infections sexuellement transmissibles et le sida, le préservatif féminin se fait trop rare dans les officines, alors qu’il est totalement absent des rayons de la GMS. L’association Familles rurales dénonce cette inégalité à la suite d’une enquête menée dans 105 pharmacies physiques ou en ligne. Seulement 15 % d’entre elles en proposaient.
L’association souligne par ailleurs que le prix du préservatif féminin est dix fois plus élevé que son homologue masculin, soit plus de deux euros. Elle suggère qu’il soit vendu dans des distributeurs automatiques, comme dans certains pays européens. De même l’association demande aux pouvoirs publics de renforcer l’information sur le préservatif féminin afin de le « banaliser », l’utilisation du préservatif masculin restant encore majoritairement à la demande des femmes. Familles rurales insiste également sur la formation des professionnels de santé à cette technique de « prévention au féminin ».
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