À TRAVERS le film Microcosmos*, le septième art avait déjà permis une plongée vers l’infiniment petit. Mais cette fois-ci, pour montrer l’invisible, on est allé encore plus loin. Le premier zoo à microbes, baptisé Micropia, vient en effet d’ouvrir ses portes à Amsterdam (Pays-Bas). L’idée en est née il y a douze ans et 10 millions d’euros ont été consacrés à la mise en œuvre de cet étonnant projet. Hébergé par le plus vieux parc zoologique des Pays-Bas, le zoo à microbes aligne, comme on aurait pu le prévoir, une série de microscopes. Mais pour agrémenter la visite, la rendre plus conviviale et confortable, les instruments ont été reliés à des écrans géants. Streptocoques, amibes et même certains virus s’offrent ainsi au regard dans leur plus simple appareil. Mais ce n’est pas tout, Micropia propose aussi aux visiteurs de découvrir les charmantes bébêtes en culture dans un véritable laboratoire. Pour réaliser à quel point l’humanité et le microcosme bactérien partagent une même intimité, plusieurs expériences sont par ailleurs possibles. Le scanner à microbes, par exemple, dans lequel le visiteur découvre combien, et à quel endroit, des hôtes invisibles, mais bien vivants, squattent son anatomie. Ou encore, plus impressionnant, le plafond de l’ascenseur montrant l’écosystème bactérien qui siège sous nos paupières au travers d’une représentation agrandie d’un œil. De quoi faire des cauchemars, les yeux ouverts !
Enfin, moins dérangeant, mais carrément voyeur, l’atelier du 1er étage permet, grâce à un microscope 3D, d’observer des microbes en pleine reproduction…
Avec l’AFP
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