Avant même le démarrage d’un traitement par chimiothérapie anticancéreuse, il s’agit d’informer notre patient et de le rassurer. Nous devons lui expliquer qu’il n’existe pas de « petite chimiothérapie » qui échappe à la survenue d’effets indésirables, mais que ces derniers peuvent, pour la plupart, être aujourd’hui efficacement prévenus ou traités. Prenons le temps de décrire ces effets (délai de survenue, durée probable,…), de les expliquer (pourquoi, comment,…) et de préparer le patient à réagir (comment les reconnaître et les soulager).
Notre patient doit avoir compris qu’on peut éviter ou soulager certains effets indésirables grâce à des traitements spécifiques prescrits par le médecin et aux mesures hygiéno-diététiques rappelées par le pharmacien. Notre écoute et notre disponibilité à son égard sont essentielles.
La qualité de vie des patients a été nettement améliorée avec le développement des chimiothérapies orales dispensées à l’officine et administrées en ambulatoire. L’équipe officinale doit disposer de toutes les informations utiles pour la dispensation de ces médicaments, notamment concernant leurs effets indésirables et les conseils à donner pour les éviter ou les soulager. L’établissement de fiches sur chaque spécialité concernée, aisément accessibles, nous paraît être indispensable. Nous pouvons aussi disposer des documents fournis par les laboratoires à l’attention des prescripteurs, des dispensateurs et/ou des patients et qui renseignent très bien sur la gestion des effets indésirables des spécialités concernées.
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