En 2000, un travail de l’InVS visant à déterminer les priorités dans le contrôle des zoonoses non alimentaires a défini la maladie de Lyme comme prioritaire en raison de son caractère émergent et de sa gravité potentielle. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique. Cependant, la maladie de Lyme étant souvent limitée à certaines zones géographiques, son importance est parfois moins ressentie à l’échelle nationale, d’où l’intérêt de ce dossier publié ci-contre.
De nombreuses études épidémiologiques ont été menées, notamment en Alsace, Limousin, Rhône-Alpes et Aquitaine, soulignant la nécessité d’une veille et du contrôle de cette maladie. En France, environ 5 000 à 6 000 cas de maladie de Lyme sont estimés chaque année, principalement dans l’est du pays. La majorité concerne des patients contaminés à l’occasion d’activités de loisir (campeurs, randonneurs, ramasseurs de champignons, chasseurs,…). La maladie de Lyme peut aussi concerner les personnes qui, de par leurs activités professionnelles, sont exposées à des morsures de tiques, par exemple, les bûcherons, les sylviculteurs ou les gardes-chasses. Il s’agit alors d’une maladie professionnelle indemnisable que le travailleur ou ses ayants droit doivent déclarer.
Quel que soit notre lieu d’exercice, nous devons être très vigilants et bien informer les sujets à risque sur les risques liés à cette maladie et les mesures de prévention. Toute l’équipe de l’officine doit être formée sur les premiers soins à réaliser chez un patient victime d’une tique.
D’une façon générale, les risques d’atteinte de l’Homme par des agents pathogènes à partir des animaux doivent faire l’objet d’une préoccupation accrue.
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