Nos patients doivent être bien informés que le traitement médical d’un glaucome leur est prescrit à vie. Il ne faut pas l’interrompre. Mais le traitement antiglaucomateux peut être responsable d’effets indésirables et apparaître comme une contrainte disproportionnée en comparaison du peu de gêne ressentie par le patient. Certains collyres contiennent des conservateurs qui, à long terme, peuvent être à l’origine d’effets indésirables (sensation de picotement ou de brûlure oculaire, douleurs oculaires,…). Des effets indésirables spécifiques au type de principe actif sont aussi décrits. L’instillation des collyres peut constituer un geste difficile, notamment pour les personnes âgées. Des études ont montré que le traitement était ainsi abandonné dans environ 25 % des cas. L’impact du glaucome sur la qualité de vie du patient ne doit jamais être négligé : anxiété liée à l’annonce du diagnostic du glaucome, puis difficulté à vivre avec une maladie chronique et inquiétude d’une cécité. Nous devons prendre en compte la perception par le patient de son affection et du vécu de son traitement afin de favoriser une bonne observance et donc d’assurer l’efficacité de la prise en charge thérapeutique.
Le point de vue de l’UTIP
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Publié le 18/11/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3047
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