Le reflux pharyngolaryngé est une entité de plus en plus reconnue et autonome, associée ou non à un reflux gastro-œsophagien classique.
Il diminue considérablement la qualité de vie. Il s’agit d’une irritation chronique par reflux des sécrétions gastriques (acides) et accessoirement biliaires (alcalines) au niveau du carrefour pharyngolaryngé, occasionnant des lésions d’intensité et de variétés différentes.
Le reflux pharyngolaryngé se manifeste le plus souvent par des troubles vocaux, une toux chronique, une brûlure rétrosternale, une gène à la déglutition, voire des symptômes nasaux. À l’officine, nous devons être vigilants à l’écoute de telles plaintes et « penser reflux laryngolaryngé », afin de conseiller la consultation médicale qui s’impose aux patients qui nous interrogent. Nous devons aussi prévenir ces derniers que les symptômes régressent lentement (après deux mois de traitement, le plus souvent). Leur disparition totale peut ne survenir qu’au sixième mois de traitement. On recommande bien sûr l’éviction du café, du chocolat, du thé ainsi que celle des aliments gras, le soir.
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