Chez la personne âgée, la dénutrition entraîne ou aggrave un état de fragilité et favorise la survenue de morbidités et de perte d’autonomie, qui ne peuvent plus lui permettre de vivre à son domicile. Elle est aussi associée à une aggravation du pronostic des maladies sous-jacentes et augmente le risque de décès.
Nous sommes à l’officine bien placés pour soupçonner les situations à risque de dénutrition de nos patients, notamment lorsqu’ils sont atteints de maladies cardiovasculaires graves ou de maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer.
La perte de poids est fréquente au cours de la maladie d’Alzheimer. Elle est liée à l’affection elle-même, associée au déclin cognitif. Cette perte de poids est non seulement la conséquence de la diminution des apports alimentaires due aux troubles du comportement et à la perte d’autonomie, mais aussi à une augmentation des dépenses énergétiques (déambulation, mouvements incessants, etc.). Il est très important d’attirer l’attention des aidants sur ces points et de proposer une prise en charge nutritionnelle orale à toutes les personnes âgées atteintes de maladie d’Alzheimer qui présentent une perte de poids. Ceci tout en s’adaptant aux éventuels troubles du comportement alimentaire, aux troubles praxiques ou aux troubles de la déglutition.
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