Chez certains patients, l’acné peut induire ou aggraver des troubles dépressifs ou anxieux, en raison notamment de l’altération de l’image corporelle qu’elle induit. On considère que plus de la moitié des adolescents atteints d’acné ont du mal à assumer cette affection. Il est donc essentiel de la traiter efficacement ; d’où l’intérêt de disposer aujourd’hui de traitements très efficaces.
Chez les adolescents, traités ou non pour une acné, sous isotrétinoïne ou non, il est indispensable de ne pas négliger toute souffrance psychique suspectée. Dans le bulletin Vigilances, publié par l’ANSM (numéro de juillet 2015), il est rappelé que « les études publiées à ce jour ne permettent pas de démontrer une association entre dépression et prise d’isotrétinoïne », mais « qu’il convient d’observer une grande vigilance afin de détecter et de prendre en charge de manière précoce et adapté toute modification de l’état habituel du patient ».
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