Le point de vue de l’UTIP

Publié le 02/02/2015
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La meilleure façon de lutter contre la transmission du chikungunya et de la dengue reste la protection individuelle contre les piqûres de moustique et de ralentir leur reproduction en détruisant les gites larvaires. Ceci concerne non seulement les départements d’outre-mer où l’épidémie sévit, mais aussi les départements de métropole où Aedes albopictus est implanté (Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Haute-Corse, Corse-du-Sud, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Gard, Hérault, Aude, Pyrénées -Orientales, Haute-Garonne, Lot-et-Garonne, Gironde, Drôme, Ardèche, Isère et Rhône), pendant sa période d’activité qui va de mai à novembre. Il est de la responsabilité de chacun de modifier son comportement, d’adopter les gestes simples recommandés afin de participer à la lutte contre la prolifération des moustiques. Les personnes qui se rendent dans les zones où circulent les virus de la dengue et du chikungunya doivent se protéger des piqûres de moustiques non seulement sur place, mais aussi à leur retour si elles résident dans les départements de métropole où le moustique est implanté. De même, si elles ressentent des symptômes au retour du voyage (fièvre brutale, douleurs musculaires ou articulaires, céphalées, ...) , elles doivent poursuivre les mesures de protection afin d’éviter de se faire piquer et , de ce fait, de transmettre à son tour la maladie à son entourage. En effet la présence du moustique vecteur rend possible une transmission autochtone à partir d’un cas virémique.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3150