Des chercheurs américains des NIH ont constaté que l’exposition au plomb, dans l’enfance, conduit, chez les filles, à des anomalies du début de puberté. Audra L. Gollenberg et coll. ont analysé les prélèvements sanguins de plus de 700 fillettes de 6 à 11 ans. Celles dont la plombémie atteignait ou dépassait 5 microg/dl avaient 75 % de risque supplémentaire de puberté différée. Et leurs taux hormonaux annonciateurs de puberté étaient abaissés. Le phénomène était encore plus patent en cas d’association à un taux élevé de cadmium. Les deux polluants pourraient agir en bloquant la fonction ovarienne.
Environmental Health Perspectives, 1er septembre 2010.
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