ORIGINAIRE d’Amérique Latine, la stévia est une plante verte qui pousse à l’état sauvage comme un petit arbuste et qui appartient à la famille des astéracées. Elle est apparentée à des herbes aromatiques et à des fleurs comme la camomille ou les marguerites. Adoptée par les Indiens Guarani du Paraguay depuis des millénaires, cette « herbe sucrée » était utilisée pour sucrer l’infusion traditionnelle « yerba maté ». Son pouvoir sucrant est attribué à des composants naturellement présents dans ses feuilles, comme le rébaudioside A dont le pouvoir sucrant est trois cents fois supérieur à celui du sucre.
L’engouement pour les propriétés de cette plante a accéléré son expansion et sa culture dans le monde. Elle est déjà commercialisée dans plus de vingt pays. Au Japon, la stévia est utilisée depuis quarante ans et représente 40 % du marché des édulcorants.
Les extraits de feuilles contiennent des diterpènes glycosides, dont le stévioside et le rébaudioside A communément appelé Reb A. Une étude montre que cet actif stimule la sécrétion d’insuline de façons dose-glucose-et calcium dépendantes, mais il ne stimule pas la libération d’insuline aux taux de glucose normaux, ce qui pourrait permettre de réduire ou d’éviter les risques d’hypoglycémie. Reb A n’est ni synthétique ni issu d’une réaction chimique et, comme il n’est pas assimilé par l’organisme, il est sans pouvoir nutritif, donc sans calorie.
Actuellement, plus de cent aliments (desserts, céréales, soupes, yaourts, condiments, chewing-gum…) et boissons sont à base de stévia. Les stéviols glycosides ont fait l’objet de plus de 80 études scientifiques indépendantes qui démontrent leur innocuité.
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