Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit Caravage ou Le Caravage (1571-1610), a eu une destinée aussi flamboyante que brève. Aussi une équipe franco-italienne s'est-elle penchée sur les causes de son décès prématuré à l'âge de 39 ans. Les résultats de leur étude en forme d'enquête sont publiés dans le « Lancet infectious disease ». Bien que la dépouille du peintre ait été mêlée à d’autres corps, son squelette a pu être formellement identifié grâce à un segment d’ADN rare retrouvé également chez des descendants du nom de Merisi, mais aussi à cause de la forte teneur en plomb retrouvée dans le squelette de l'artiste… adepte des peintures au plomb. Enfin, l'approche « paléoprotéomique » appliquée aux restes de pulpe dentaire de son crâne, a permis d'y dénicher des protéines microbiennes identifiées comme appartenant à une seule bactérie : un staphylocoque doré. « Il est donc plus que probable qu’une septicémie à staphylocoque doré ait emporté le Caravage », concluent les auteurs. Génial mais réputé coléreux, le peintre aurait ainsi succombé aux séquelles d'un énième combat, survenu à Naples quelques jours avant sa mort.
Le musée Jacquemart-André, à Paris, consacre une exposition inédite au célèbre peintre jusqu'au 28 janvier 2019.
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !