Cancer de la prostate

L’aspirine réduit la mortalité

Publié le 11/01/2016
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Le symposium de la société américaine de cancérologie (ASCO) dédié aux cancers génito-urinaires commence ce jeudi à San Francisco, et se tiendra jusqu’au 9 janvier. Plusieurs résultats seront présentés, notamment sur le cancer de la prostate.

Selon une étude de cohorte prospective menée sur plus de 22 000 médecins, l’aspirine réduit la progression des tumeurs de la prostate. Au cours des 27 années de suivi, 9 183 participants ont développé un cancer de la prostate, dont 402 sont décédés. Les participants qui prenaient au moins 3 cachets d’aspirine par semaine avaient un risque de décès diminué de 33 %.

Le Dr Howard Scher, chef du service d’oncologie génito-urinaire du centre de cancérologie du Memorial Sloan-Kettering de New York, a présenté un test non invasif permettant de prédire la réponse des tumeurs solides de la prostate à différents traitements : enzalutamide et abiraterone. Le test consiste à analyser les anomalies génétiques de cellules tumorales circulantes pour déterminer leur sensibilité aux divers traitements. Le test a été validé sur 221 échantillons tirés de 179 patients.

Par ailleurs, le cabozantinib (un inhibiteur de VEGF) a fait ses preuves dans le cancer avancé du rein dans une étude de phase III menée par le Dr Bernard Escudier, de l’Institut Gustave Roussy. Les chercheurs ont recruté 658 patients atteints de carcinome à cellules rénales. Selon les résultats préliminaires sur les 375 premiers patients, le cabozantinib augmente significativement la survie sans progression par rapport à l’évérolimus : 7,4 mois contre 3,8.

Damien Coulomb

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3230