Une étude de phase III confirme que l’acétate d’abiraterone (Zytiga des laboratoires Johnson et Johnson), présente un intérêt en terme de survie chez les patients présentant un cancer de la prostate résistant à la castration et parvenus au stade métastatique.
L’abiraterone bloque une enzyme impliquée dans la production de la testostérone, ce qui peut ralentir la progression des cancers de la prostate hormonodépendants.
L’étude a fait inclure 1 195 patients (dans 13 pays). On a comparé les effets de l’abiratérone associé à la prednisone (pour réduire certains effets du traitement du cancer de la prostate) avec un placebo plus la prednisone.
Les patients avaient eu auparavant un cycle de chimiothérapie par docétaxel, sans effet sur la progression du cancer.
Les résultats montrent que le traitement comportant l’acétate de l’abiraterone apporte un augmentation du temps de survie, qui est de 15,8 mois versus 11,2 mois avec le placebo.
Une augmentation du temps de survie.
Dans le cancer de la prostate métastatique, la survie moyenne totale est de moins de deux ans (après la chimiothérapie). L’augmentation du temps de survie avec ce nouveau médicament tend à améliorer les perspectives lorsqu’il y a une progression après le docétaxel.
Le profil de sécurité apparaît favorable. Les effets secondaires n’ont pas empêché la poursuite du traitement.
Karim Fizazi (de l’institut Gustave-Roussy en France) a souligné le fait que ce traitement – acétate d’abiraterone et prednisone – peut être donné par voie orale en ambulatoire, d’où un bénéfice pour les patients et les cliniciens.
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