Selon le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), le schéma vaccinal devrait comporter l’administration de deux doses espacées de 21 jours, « afin de permettre l’induction de la réponse immunitaire au cours de la première semaine et l’amplification nécessaire des effecteurs immuns pour atteindre un pic au cours des 2e et 3e semaine. » Mais ce schéma pourrait être reconsidéré si la première dose permettait l’obtention de taux d’anticorps compatibles avec un effet protecteur. Deux récentes études publiées dans le New England Journal of Medicine vont d’ailleurs dans ce sens. Elles montrent en effet que l’injection unique d’un vaccin, avec ou sans adjuvant, donne une immunogénicité satisfaisante. Ce qui permettrait non seulement de pouvoir vacciner deux fois plus de personnes avec le même nombre de doses, mais aussi d’obtenir une réponse anticorps plus précoce.
Concernant l’administration simultanée des vaccins saisonniers et pandémiques, le HCSP se montre prudent. « Aucune donnée ne permettant d’exclure l’existence d’interférence (en matière d’immunogénicité ou de tolérance) entre le vaccin saisonnier et les vaccins pandémiques A(H1N1) n’étant actuellement disponible, un intervalle de 21 jours est donc recommandé entre les injections de vaccin saisonnier et le vaccin dirigé contre le virus A(H1N1) », estiment les experts.
Et ces derniers préconisent que le vaccin grippal saisonnier soit administré en premier et le plus rapidement possible aux sujets pour qui cette vaccination est recommandée.
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