Le pH gastrique dépend du taux de production des ions H +, qui peut être multiplié par 20 pendant le repas, de l’action tampon ou non des aliments (protéines) et des facteurs de dilution avec les autres composants du suc gastrique.
La sécrétion acide gastrique est sous la dépendance de nombreux acteurs : système nerveux central, hypothalamus, nerf vague, plexus nerveux de l’estomac, hormones et médiateurs sécrétés dans l’estomac (gastrine, histamine, somatostatine) et le duodénum (sécrétine, VIP, GIP, CCK-PZ).
Cette dernière, sous forme d’acide chlorhydrique, est assurée par la cellule pariétale. Les ions H + y sont produits en permanence à partir de l’acide carbonique (H2O + CO2 ? HCO?3 + H +) sous l’action catalytique de l’anhydrase carbonique.
Les ions H + intracellulaires sont ensuite échangés contre des cations K + au pôle apical de la cellule pariétale. Il s’agit d’un mécanisme actif dont l’action est bloquée par les inhibiteurs de la pompe à protons.
VIP : Vasoactive Intestinal Peptid ; GIP : Gastric Inhibitory Polypeptide ; CCK-PZ : Cholécystokinine-Pancréozymine.
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !