Les adultes atteints d’une cardiopathie congénitale et porteurs d’un défibrillateur implantable ont une crainte insoupçonnée : celle de recevoir une décharge électrique au cours de rapports sexuels. Ce qui retentit sur la qualité de cette relation.
Stephen C. Cook et coll. (Pittsburg) ont présenté au congrès de l’American Heart Association les résultats de leur étude auprès de 151 personnes, dont 41 étaient porteuses d’un défibrillateur, ces dernières avaient 37 ans en moyenne, les autres 32. Pour les besoins de l’enquête les participants ont évalué leur fonction sexuelle. Les hommes porteurs du dispositif avaient un score moyen de 19, compatible avec une dysfonction érectile modérée, alors que les témoins n’avaient aucun trouble. Chez les femmes les scores étaient similaires entre les deux groupes, respectivement 65 et 67.
Toutefois, les participants, hommes ou femmes, qui redoutaient ressentir le choc électrique (« l’anxiété liée au choc »), avaient les plus mauvais scores de fonction sexuelle.
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