Estimant trop cher le traitement contre l’hépatite C commercialisé par Gilead, la Chine vient de rejeter le brevet du Sovaldi (sofosbuvir). Elle ouvre ainsi la voix à la fabrication de versions génériques dans le pays. L’Inde a été le premier pays à refuser le brevet de Sovaldi. L’Égypte, pays le plus touché par la maladie avec 12 millions de personnes infectées, a suivi le mouvement. Un consortium réunissant l’Argentine, le Brésil, la Chine, la Russie et l’Ukraine a engagé une action contre les brevets du médicament en mai dernier, l’Initiative for Medicines, Access & Knowledge (I-MAK), en s’appuyant sur une association d’avocats basée à New York. Cette décision est un signal fort pour les pays qui étudient actuellement la possibilité d’autoriser le Sovaldi sur leur territoire, en particulier pour les associations de patients qui s’insurgent des prix pratiqués par Gilead, au point d’avoir baptisé le groupe pharmaceutique de « criminel de l’hépatite C ». Au Bangladesh, une version de Sovaldi à 10 dollars la pilule est désormais disponible. Le fabricant, Incepta, souhaite vendre sa copie bon marché dans tous les pays où Gilead n’a pas de brevet. En France, après d’âpres négociations, le traitement est disponible au prix de 41 000 euros.
La Chine rejette le brevet du Sovaldi
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Publié le 23/06/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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