Selon les résultats d’une étude cas contrôle parue dans la dernière édition du Jama Psychiatry, Milky Kohno et ses collègues de l’université de Neurosciences de Los Angeles (Etats-Unis) ont visualié les dysfonctionnements anatomiques liés aux difficultés de prise de décision des patients dépendants à la méthamphétamine.
Une imagerie par résonance magnétique (IRM) a été réalisée chez 25 patients dépendants à la et 25 sujets contrôles, âgés de 33 ans en moyenne, lors d’un « choix risqué » : les sujets devaient gonfler un ballon (Ballon Analogue Risk Task), et chaque coup de pompe leur créditait o,25 dollar mais augmentait aussi le risque de le faire éclater et de perdre l’intégralité des gains.
L’activité du striatum ventral était plus élevée chez les patients dépendants que chez les sujets contrôles, et celle du cortex préfrontal dorsolatéral, plus faible. Il y avait en outre une connexion plus réduite entre ces différentes aires corticales.
Selon les auteurs, ces dysfonctionnements pourraient être à l’origine de biais de perception chez les patients dépendants, qui pèsent plus difficilement les risques et les récompenses lors d’une prise de décision, notamment celle de la consommations ou non de méthamphétamine.
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