« Cinq ans pour devenir sages-femmes, six bonnes raisons de consulter une sage-femme. » Ce slogan lancé par le ministère de la Santé à l’occasion de sa nouvelle campagne d’information rappelle les différentes missions des sages-femmes, qui sont par ailleurs autorisées, par un décret du 5 juin, à pratiquer des IVG médicamenteuses jusqu’à sept semaines d’aménorrhée.
La publicité autour de cette profession suffit à réactiver l’animosité des six principales instances syndicales de gynécologues. « Le gouvernement suggère que de consulter une sage-femme est identique à consulter un médecin, alors que le niveau de formation et de compétence est loin d’être le même », relèvent les gynécologues-obstétriciens. Ils ajoutent qu’aucune garantie n’est donnée que les déserts médicaux seront comblés par les sages-femmes.
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