Quand le génie civil rencontre la biologie, cela donne le projet Boreal. Tel est le nom d'une recherche actuellement menée au sein du laboratoire de la Compagnie nationale du Rhône (CNR). Les ingénieurs y expérimentent un procédé de renforcement des digues utilisant des bactéries et leurs propriétés chimiques. Une piste étonnante, mais en période de crues et d'inondations, toutes les bonnes idées sont à prendre pour limiter les dégâts. Le principe testé ? Appliquer une biotechnologie - déjà utilisée dans le BTP - exploitant les propriétés de la bactérie sporosarcina pasteurii. Ce « microbe bâtisseur » a en effet la capacité naturelle de créer des cristaux de calcite capable d'agglomérer les grains de sable. Dans le laboratoire lyonnais, un cœur de digue de 8 mètres de long a ainsi été modélisé. Une solution calcifiante chargée en bactéries y a été injectée. Deux jours plus tard, un bloc solidifié de 2 mètres de diamètre s'était formé avait fixé le sable. Très prometteuse, cette piste pourrait à l'avenir remplacer le ciment et les résines actuellement injectées pour renforcer les digues. Avec un avantage majeur, celui de préserver la porosité des sols nécessaire à la circulation des nappes phréatiques. Petite victoire du vivant sur le minéral…
Inondations
La bactérie anti-crue
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Publié le 01/02/2018
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crue
Crédit photo : SPL/PHANIE
Didier Doukhan
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3407
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