Des publications d’études observationnelles européennes contradictoires remontant à l’année 2009 avaient évoqué l’existence d’un lien potentiel entre l’augmentation d’un risque de cancer et l’utilisation de l’insuline glargine (une insuline lente). Crainte soulevée par l’affinité de cette insuline pour le récepteur de l’IGF-1 (Insuline-like growth factor), dont l’activation stimule la croissance des tissus.
Une étude française ayant concerné plus de 70 000 diabétiques suivis en moyenne environ 3 ans, dont les résultats ont été rendus publiques en 2012, a conclu à l’absence d’association significative entre la consommation d’insuline glargine et le risque de cancer, toutes localisations confondues, et notamment pas avec le risque de cancer du sein, de la prostate, colorectal, du foie, de la vessie, des poumons, de la cavité buccale ou du pharynx.
D’autres études, européennes et américaines sont arrivées à la même conclusion.
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