Depuis 30 ans, le taux de caries diminue dans les pays industrialisés. Une évolution décisive dans l’univers du soin bucco-dentaire et qui résulte largement de l’utilisation des fluorures. Ceux-ci sont au nombre de quatre : le fluorure de sodium (NaF) est le composé fluoré le plus utilisé. Une fois en solution, il est rapidement libéré. En revanche, on se sert de moins en moins du monofluorophosphate de sodium (NaMFP) qui nécessite une hydrolyse enzymatique pour être actif. Les deux derniers fluorures sont organiques. L’un est le fluorure d’amines Olafluor (AmF) qui réagit rapidement et intensément avec l’émail, l’autre est le fluorhydrate de nicométhanol (SnF2).
Mais pourquoi l’apport de fluor présente t-il un tel intérêt pour la santé dentaire ? Parce qu’il rend l’émail moins sensible à l’action d’un agent déminéralisant mais aussi parce qu’il favorise sa reminéralisation.
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