Aucun des 34 essais cliniques menés sur le finastéride dosé à 1,25 mg ou moins (en France : Propecia 1 mg et génériques) ne fournit d’informations suffisantes sur ses effets secondaires éventuels, comme les dysfonctionnements sexuels. Telle est la conclusion d’une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association/Dermatology. « Dans les essais cliniques menés chez l’homme avec alopécie androgénétique, les données de toxicité du finastéride sont très limitées, de mauvaise qualité et semblent systématiquement biaisées », indique l’étude.
Pour le Dr Steven Belknap, de l’université Northwestern à Chicago (États-Unis), principal auteur de l’article, « les patients et les médecins qui le prescrivent supposent que ce médicament est sans danger, mais en fait il n’y a pas suffisamment d’informations pour en être sûr ». Et ce d’autant plus que depuis la mise sur le marché du Propecia, il a été rapporté une persistance de troubles de la fonction sexuelle (baisse de la libido, troubles de l’érection et de l’éjaculation) après l’arrêt du traitement par Propecia, comme l’indique le résumé des caractéristiques du produit. « Les résultats de notre analyse soulèvent plusieurs questions comme celle de savoir pourquoi aucun des 34 essais cliniques ne fournit de données sur la fréquence des effets secondaires sur les fonctions sexuelles », relève le Dr Belknap.
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