L’acné toucherait plus de 70 % des adolescents, avec une prédominance masculine. Les adultes ne sont pas épargnés (prévalence d’au moins 20 %) et dans cette population, ce sont les femmes les plus touchées. Le retentissement psychosocial de l’acné est très variable selon les individus et est corrélé au degré de sévérité des lésions. Dans un dossier thématique du Conseil de coordination de la dermatologie, les auteurs indiquent que « le taux de symptômes dépressifs est statistiquement significativement plus élevé chez les patients acnéiques garçons et filles que chez les non-acnéiques ».
Par ailleurs, une récente enquête Pierre Fabre-CSA Santé menée auprès de patients souffrant d’acné sévère révèle que l’acné est souvent sous-estimée par l’entourage du patient, conduisant à un retard de consultation médicale et finalement, à une perte de chance pour le patient. Ainsi, 38 % des patients souffrant d’acné ne sont pas pris en charge par un professionnel de santé.
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