Rappelons que le mécanisme d’action de l’ulipristal (modulateur sélectif des récepteurs à la progestérone, développé spécifiquement pour la contraception d’urgence) est différent de celui du lévonorgestrel (progestatif) expliquant une efficacité supérieure du premier par rapport au second, à la fois intrinsèque (inhibition plus puissante de la rupture folliculaire) et en termes de durée du délai d’utilisation (5 jours vs 3 jours).
Une méta-analyse de deux essais indépendants randomisés contrôlés a montré que le taux de grossesse est diminué de 42 % par l’ulipristal vis-à-vis du lévonorgestrel lorsque ces deux produits sont administrés dans les 72 heures qui suivent un rapport non protégé.
Des résultats à mettre en perspective avec la mise à disposition en 2015 sans prescription médicale d’EllaOne.
Il faut souligner à ce sujet le rôle primordial de l’officinal pour mieux faire connaître la contraception d’urgence et en développer le bon usage, quand on sait l’importante sous-utilisation actuelle de cette méthode. Il ressort ainsi d’une récente enquête (Harris Interactive, 18 au 23 mars 2015) que si 91 % des femmes considèrent que la contraception d’urgence représente un vrai progrès… 58 % d’entre elles n’en connaissent pas bien le fonctionnement !
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