En présence de patients qui manifestent des signes d’anxiété, les psychiatres recommandent aux pharmaciens de recourir d’abord à la phytothérapie.
Si les symptômes persistent, les antidépresseurs constituent une réponse thérapeutique dès la première semaine, en première intention ISRS (1), et en deuxième intention, IRS-NA (2).
La miansérine et l’agomélatine présentent un intérêt pour les troubles du sommeil, occasionnellement en coprescription, mais souvent en monothérapie.
Les thymorégulateurs peuvent être envisagés si les symptômes persistent sous antidépresseur et en présence d’une symptomatologie maniaque ou hypomaniaque : divalproate de sodium (Dépakote, Dépamide), gabapentine (Neurontin), topiramate (Épitomax).
Les neuroleptiques atypiques donnent des résultats disparates. L’aripiprazole anxiolyse, de même que l’olanzapine qui provoque de plus une labilité thymique et des troubles du sommeil ; la rispéridone engendre reviviscences, hypervigilance et irritabilité ; la quétiapine potentialise les antidépresseurs à petite dose. L’hydroxyzine est, quant à elle, à préférer aux benzodiazépines qui sont carrément à proscrire dans ce cas. Au-delà de leur peu d’efficacité sur les symptômes du trouble de stress post-traumatique, ils provoquent des insomnies et des cauchemars, voire des addictions. Il en est de même pour les hypnotiques.
(2) Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline.
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