La corrélation entre les pathologies et le niveau de pollution atmosphérique n’est plus à démontrer. Ce qui est plus récent, en revanche, est la correspondance entre la pollution atmosphérique (sites industriels Seveso, dioxyde de soufre, dioxyde d’azote, particules fines…) et l’indice de précarité de la population exposée. Sans compter que la pollution n’est qu’un facteur délétère parmi d’autres (habitat, bruit…) qui jouent sur les comportements de santé et la prévalence des pathologies.
La perspective d’une détérioration environnementale causée par le changement climatique est source de nombreuses inquiétudes. Car l’expérience prouve que, quel que soit le pays, les mesures de prévention ou d’amélioration sanitaires profitent toujours davantage aux populations favorisées, ce qui contribue à aggraver les inégalités. Aussi doit-on s’interroger aujourd’hui sur la manière d’améliorer les conditions environnementales sans creuser une nouvelle fois le fossé entre population favorisée et population précarisée. C’est une vraie question de société.
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