LES MALADIES allergiques sont en augmentation constante et, aujourd’hui, près d’une personne sur trois est concernée par un problème d’allergie chronique ou ponctuelle. Le 5 avril prochain, la Journée nationale de dépistage des allergies mobilisera des allergologues dans toute la France et s’adressera plus particulièrement aux jeunes enfants.
Rhinite, conjonctivite, eczéma, asthme, troubles digestifs…, les manifestations de l’allergie sont multiples et les formes les plus graves (œdème de Quincke, asthme aggravé, choc anaphylactique) peuvent aller jusqu’au décès. Plus de 50 % des allergiques ne sont pas diagnostiqués en tant que tels, ils ne bénéficient pas de traitement adapté et vivent avec des symptômes gênants et parfois invalidants qui s’aggravent au fil des ans.
La prévention primaire, facile et peu coûteuse à réaliser, est la base même de la prise en charge de la maladie. Encore faut-il la dépister : 30 à 40 % des enfants ont un terrain atopique, le dépistage précoce dès la petite enfance est crucial et une prise en charge correcte peut conduire à la guérison. Pour sensibiliser les personnes qui présentent un des symptômes et les amener à consulter un allergologue, l’Association française pour la prévention des allergies (AFPRAL) organise, une fois par an, la Journée nationale de dépistage avec le soutien de la Société française d’allergologie (SFA). Cette année, elle met l’accent sur les problèmes allergiques des bébés et des jeunes enfants. La campagne s’adresse bien sûr aux patients, mais aussi aux médecins généralistes, aux pédiatres et aux pharmaciens pour les amener à travailler en étroite collaboration avec les allergologues (liste des participants sur internet). Ces derniers recevront les patients gratuitement et sans rendez-vous selon leurs disponibilités, d’autres animeront en parallèle un « chat » sur le site www.journeedepistageallergies.fr afin de répondre en direct aux personnes ne pouvant pas se déplacer.
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