Contre les excès de triglycérides

Des brûleurs de graisse nouvelle génération

Publié le 25/02/2010
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En pleine période de crise, le fait d’être porteurs d’un gène de l’économie devrait nous réjouir. Oui, mais ce gène-là n’améliore pas notre niveau de vie. Il menacerait même plutôt notre état de santé et nous empêcherait de nous serrer la ceinture. Il y a des mises en réserves qu’il faut éviter.
Le gène de l'économie est devenu un handicap

Le gène de l'économie est devenu un handicap
Crédit photo : Phanie

LE « THRIFTY GENE », encore appelé gène de l’économie, a été un atout pour survivre à des époques lointaines. En effet, il permet à notre organisme de mettre en réserve la majorité des corps gras consommés. Ainsi, grâce à ce gène, des milliers de personnes ont pu survivre aux périodes de disette. Mais dans nos sociétés modernes, il est devenu un handicap, car nous consommons trop de graisses, sous forme de triglycérides, et nous les stockons au lieu de les utiliser. Il s’ensuit une déficience métabolique aux conséquences graves (obésité, syndrome métabolique, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, hypertension). Les triglycérides sont des corps gras (lipides) fixés sur du glycérol qui est un polyol non soluble dans l’huile, et ils ne sont, de ce fait, pas directement assimilables par l’organisme. Ce sont des enzymes, les lipases, qui les décomposent en acides gras libres assimilables et en glycérol, mais ils sont reformés dans les cellules épithéliales de l’intestin. Une fois stockés dans les adipocytes, ils ne pourront donc pas être utilisés en énergie par l’organisme et ils s’accumulent. Le corps utilise alors le glucose comme carburant, ce qui nécessite la production d’insuline. Mais trop d’insuline empêche la sortie des acides gras des cellules graisseuses. Ce processus est à l’origine du syndrome métabolique, caractérisé par un excès de graisse autour de la taille.

Réguler le métabolisme lipidique.

Pour éviter ce cercle vicieux et utiliser correctement nos réserves, il faut fournir uniquement des acides gras libres (si possible insaturés) qui procurent une énergie puissante et constate à la place du glucose, réservé au cerveau. Il a été prouvé par de nombreuses études cliniques que les acides gras insaturés sont des activateurs très efficaces des PPARs, qui sont des récepteurs cellulaires dont la stimulation augmente la lipolyse et donc le déstockage des graisses dans les adipocytes. Pour court-circuiter ce gène de l’économie et la mise en réserve de triglycérides, les Laboratoires Arkopharma ont trouvé une astuce métabolique : Arkoléol une gamme de brûleurs de graisses, nouvelle génération. Les produits contiennent des corps gras sans triglycérides mais constitués uniquement d’acides gras libres. La gamme se décline en capsules, en sachets et en une huile diététique santé à base d’huile d’olive.

D’après une conférence de presse des Laboratoires Arkopharma.
CHRISTINE NICOLET

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2728