La méthode est constatée pour l’instant sur le modèle murin de la maladie d’Alzheimer. Mais, si elle se confirmait chez l’humain, elle fournirait un test de diagnostic précoce de l’affection, ainsi qu ’un moyen d’évaluer l’efficacité thérapeutique. De quoi s’agit-il ? Une équipe new-yorkaise est partie d’un fait connu, les perturbations de l’odorat au cours de l’Alzheimer, et a voulu en savoir davantage.
Chez des souris génétiquement modifiées pour déclarer la neurodégénerescence, les premiers dépôts amyloïdes se créent dans les aires cérébrales responsables de l’odorat. En les comparant à des souris sauvages, l’équipe a constaté que les rongeurs mutés, dès l’âge de 3 mois (équivalent à un adulte jeune), ont des troubles de l’olfaction. Et ce même pour de très faibles quantités de dépôts amyloïdes. Au fur et à mesure que les concentrations s’élèvent, les animaux doivent renifler de plus en plus longtemps pour enregistrer une odeur.
La mise au point d’un dépistage fondé sur des tests de l’olfaction fournirait, chez l’humain, un indicateur précoce de la survenue de la maladie. De plus, l’examen serait moins onéreux que des bilans par imagerie.
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