Des chercheurs américains ont mis au point une molécule antidouleur puissante, qui présenterait des effets secondaires très réduits par rapport à la morphine et ses dérivés, selon un article publié dans la revue « Nature ».
Cette molécule, baptisée PZM21, a induit chez la souris un effet antidouleur comparable à la morphine, mais plus durable, et n’a pas montré d’effet dépresseur respiratoire. De plus, les souris traitées n’ont pas présenté de dépendance. Cette molécule a été conçue après avoir identifié, en 3D, comment se fixaient les opiacés sur les récepteurs aux opiacés Mu. Ensuite les chercheurs ont testé plus de 3 millions de molécules répertoriées dans les chimiothèques et ont identifié la formule du PZM21 comme la plus prometteuse. De nouveaux essais vont être menés chez l’animal puis chez l’homme, notamment afin de savoir s’il existerait un phénomène de tolérance à la molécule, ce qui pourrait lui faire perdre son efficacité au cours du temps.
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