Risque chimique

De l’atropine pour les services d’urgence

Publié le 23/11/2015
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L’alerte terroriste reste au maximum et l’état d’urgence a été prolongé de trois mois. Le gouvernement se prépare à toutes les éventualités, même les pires scénarios ne sont pas écartés. « Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s’imposent, mais nous savons et nous l’avons à l’esprit, il peut y avoir aussi le risque d’armes chimiques ou bactériologiques », a indiqué jeudi dernier le Premier ministre Manuel Valls devant l’Assemblée nationale. Dès samedi 14 novembre, soit le lendemain des attentats terroristes de Paris, la ministre de la Santé a autorisé, par un arrêté publié au « Journal officiel » du 15 novembre, l’utilisation par les services d’urgence du sulfate d’atropine fabriqué par la Pharmacie centrale des armées, antidote des neurotoxiques organophosphorés habituellement réservé aux militaires.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3219