Elle est définie par la présence d’un des facteurs suivants : anomalie organique ou fonctionnelle de l’arbre urinaire (résidu vésical, reflux, lithiase, tumeur, acte urologique récent…), sexe masculin, grossesse (risque de pyélonéphrite estimé à 20 – 40 %), sujet de plus de 75 ans (ou plus de 65 ans avec plus de 3 critères de fragilité : perte de poids involontaire récente, vitesse de marche lente, faible endurance, fatigue, activité physique réduite), immunodépression grave, insuffisance rénale chronique sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/mn.
Les signes sont les mêmes que ceux de la cystite simple.
À savoir : chez le sujet âgé, la symptomatologie peut être « pauvre ». Il faut penser à une possible cystite devant une incontinence urinaire inexpliquée, des troubles de l’appétit et une augmentation de la dépendance. Une rétention d’urine doit être systématiquement recherchée. Le diagnostic repose sur une bandelette urinaire et un ECBU en cas de positivité.
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