Dans un courrier aux professionnels de santé, l’Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) recommande d’éviter les anticoagulants oraux directs (AOD) dans le syndrome des antiphospholipides (SAPL).
Les patients traités par rivaroxaban (Xarelto) dans le cadre d’un syndrome des antiphospholipides (SAPL) peuvent être exposés à une augmentation de récidive d’évènements thrombotiques. Ceux sous apixaban (Eliquis) et dabigatran (Pradaxa) sont susceptibles de voir ce risque accru par rapport aux antivitamine K (AVK) tels que la warfarine.
Par conséquent, l’Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) alerte les professionnels de santé, prescripteurs et pharmaciens, et recommande que la poursuite d’un traitement par AOD pour prévenir les récidives thromboemboliques soit soumise à réévaluation. Un traitement de relais avec un antivitamine K (AVK) doit être envisagé. Ces recommandations s'adressent à tous les patients présentant un SAPL et tout particulièrement les patients à haut risque d’événements thrombotiques (patients positifs aux 3 tests antiphospholipides : anticoagulant lupique, anticorps anticardiolipine et anticorps anti-bêta 2 glycoprotéine I).
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