De l’ouest au sud, les Français ne sont pas égaux devant le cancer de la peau. Une étude réalisée par le Syndicat national des dermato vénérologues (SNDV) et le Syndicat des médecins pathologistes français (SMPF) portant sur la prévalence des mélanomes et carcinomes révèle ainsi que 1 305 cas de ces cancers ont été diagnostiqués en 2014 en Bretagne contre 585 en PACA.
Ce type de cancer touche tout particulièrement les hommes entre 55 et 80 ans, avec une pointe vers 65 ans. Les statistiques démontrent également une fréquence supérieure à 50 % des carcinomes épidermoïdes en Bretagne.
Mais si les Bretons ont deux, voire trois fois plus de risques d’être atteints par un cancer de la peau que les Provençaux, ce n’est pas seulement en raison de leur phototype plus clair. Le SNDV estime en effet que l’exposition au soleil des populations sur les côtes de l’océan est paradoxalement plus intense que sur les rivages de la Méditerranée.
« L’ensoleillement fait l’objet d’un ressenti moins agressif dû aux nuages et au vent », note le SNDV, qui préconise la limitation de l’exposition aux rayons ultraviolets et l’utilisation d’écrans solaires comme premières mesures de prévention. Le syndicat rappelle que l’utilisation d’UV artificiels est à proscrire.
L’importance du dépistage reste essentielle, car une prise en charge précoce du cancer de la peau contribue à un taux de survie important. Dix ans après leur diagnostic, 80 % des patients sont encore en vie.
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