Une enquête nationale de pharmacovigilance sur l’ibuprofène et le kétoprofène pointent le rôle aggravant de ces AINS en cas d’infection. Au total, 337 cas d’infections sévères avec l’ibuprofène et 49 cas avec le kétoprofène, survenus chez des sujets sans facteur de risque, ont été analysés (infections de la peau et des tissus mous, pleuro-pulmonaires, neurologiques, ORL). Ces complications sont survenues après de très courtes durées de traitement (2 à 3 jours), et parfois lorsque l’AINS était associé à une antibiothérapie. Les AINS ont été pris, en automédication ou sur prescription, pour une fièvre, une atteinte cutanée bénigne d’aspect inflammatoire (réaction locale, piqûre d’insecte…), une manifestation respiratoire (toux, infection pulmonaire…) ou ORL (dysphagie, angine, otite…). Dans ce contexte, l’ANSM met en garde sur ces risques et rappelle qu’il faut privilégier l’usage du paracétamol en cas de douleur et/ou de fièvre, notamment lors d’infection courante : angine, rhinopharyngite, otite, toux, lésion cutanée, et bien sûr varicelle.
Complications infectieuses graves
Attention aux AINS
Publié le 23/04/2019
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3514
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