L’an dernier, 32 cas d’eczéma allergique lié à des tatouages éphémères noirs à base de henné ont été rapportés, contre 17 en 2007 (hausse due en partie à la campagne d’information menée en 2008, qui a permis un meilleur signalement). Il s’agissait en majorité de femmes, âgées de 17 ans en moyenne, et, dans 12 cas, d’enfants de 4 à 12 ans. La pratique reste courante, constate l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), qui réitère sa mise en garde à l’approche de l’été. Les tatouages noirs éphémères sont en effet principalement proposés aux vacanciers sur les plages, dans les centres de vacances ou sur les marchés. Les eczémas allergiques de contact peuvent survenir de quelques jours à quelques semaines après le tatouage. Ils peuvent être limités à la zone tatouée ou s’étendre à la zone avoisinante, voire à tout le corps. Les réactions peuvent être violentes et nécessiter une intervention médicale d’urgence et une hospitalisation. Une polysensibilisation irréversible, notamment à des caoutchoucs, à des colorants vestimentaires et à des teintures capillaires permanentes, n’est pas exclue.
SÉCURITÉ SANITAIRE
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Publié le 18/06/2009
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2673
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