- Bêtabloquants : il est possible de les maintenir jusqu’au matin de l’intervention ;
- Antihypertenseurs : arrêt des médicaments du système rénine angiotensine (sauf en cas d’insuffisance cardiaque associée), surtout s’il existe des risques de variation importante de la volémie ;
- Lévodopa : ne pas interrompre ;
- Biguanides : les arrêter 48 heures avant (risque d’acidose lactique) ; le diabète doit être contrôlé avant une anesthésie et la glycémie surveillée et équilibrée pendant la période périopératoire ;
- Contraception hormonale et hormonothérapie de type THM : arrêt 4 semaines avant en cas d’intervention à haut risque thromboembolique ;
- Corticothérapie au long cours : à ne jamais arrêter brutalement ;
- Diurétiques : arrêt conseillé et vérification de l’absence d’anomalies métaboliques ;
- Antiagrégants plaquettaires : à analyser au cas par cas, en fonction des produits, des pathologies ayant motivé leur prescription et du type d’intervention ;
- Antivitamines K : suspension temporaire (intervention possible quand l’INR est revenu en dessous de 1,5) et relais par un héparinique ; reprise de l’AVK en période postopératoire ;
- Antidépresseurs : il est possible de poursuivre les tricycliques sous réserve d’en tenir compte dans le choix de l’anesthésique et des produits associés (curares…) ; il en est de même des inhibiteurs de recapture de la sérotonine (sous contrôle de l’ionogramme plasmatique) ; prudence en cas de traitement par le lithium ;
- Neuroleptiques : à continuer jusqu’à l’intervention ;
- Antiépileptiques : leur emploi contre-indique certains anesthésiques ;
- Statines : arrêt conseillé la veille.
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !