L’ABC pratique des collyres

Publié le 07/04/2016

- L’isotonie est un facteur important de confort de l’œil : la tonicité des larmes est voisine d’une solution de chlorure de sodium à 0,9 % et l’œil tolère mieux les solutions hypertoniques qu’hypotoniques.

- L’incorporation d’agents viscosifiants (polymères bioadhésifs, dérivés cellulosiques, acide hyaluronique…) permet d’augmenter le temps de résidence dans le sac conjonctival (formes LP) et donc de diminuer le nombre d’instillations.

- La biodisponibilité oculaire des principes actifs est très faible après instillation, inférieure à 5 %.

- Les conservateurs sont destinés à assurer la stérilité de la solution vis-à-vis des bactéries et champignons.

- Des études ont montré que les conservateurs sont toxiques pour la surface oculaire notamment en cas d’usage au long cours.

- Leur utilisation peut avoir des conséquences importantes en particulier sur le long terme. En effet, les conservateurs provoquent la dissolution du film lacrymal et sont pro-apoptotiques et pro-inflammatoires.

- L’administration prolongée de collyres contenant un ou plusieurs conservateurs peut conduire à une altération des structures superficielles (conjonctive, cornée) et plus profondes (trabéculum, cristallin).


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3255