Sa rage de dents a failli lui coûter 6 points de permis et 90 euros d'amende. La mésaventure survenue à un conducteur ardéchois pourrait faire sourire. Pourvu seulement qu'elle ne fournisse pas d'alibi à des buveurs de mauvaise foi. Il y a un an, l'homme, âgé de 54 ans, a été contrôlé positif lors d'un test d'alcoolémie. Les gendarmes relèvent alors un taux de 0,26 milligramme par litre dans l'haleine de l'automobiliste, la limite autorisée étant à 0,25. Ils verbalisent. L'histoire serait banale si le contrevenant n'avait fermement contesté l'infraction. Car devant les fonctionnaires impavides, il jure ses grands dieux qu'il n'a pas bu une goutte d'alcool. Rien n'y fait. Et ce n'est qu'en rentrant chez lui que le mystère toxicologique trouve sa solution. À la suite de soins dentaires, son dentiste lui a récemment prescrit un bain de bouche à pratiquer 3 fois par jour. Celui-ci contient 42,8 % d'alcool… Il aura fallu un an de procédure, ordonnance, notice du médicament et jurisprudence à l'appui, pour relaxer le faux chauffard. Ni menteur, ni buveur, l'Ardéchois a simplement fait la preuve qu'il était un patient observant.
Alcootest
Bain de bouche positif
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Publié le 10/11/2016
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D. D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3302
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