« Les patients sous IEC ont aussi un risque de développer des angio-œdèmes, pouvant survenir un peu partout dans l’organisme, mais surtout (dans plus de 90 % des cas), au niveau de la langue et des voies aériennes supérieures, avec un risque de décès. Il n’y a aucun facteur prédictif. Il existe des formes assez précoces et d’autres très tardives, après plusieurs mois. Les patients doivent donc impérativement être prévenus, lors de la prescription, qu’en cas d’apparition d’œdème, ils doivent immédiatement en avertir leur médecin afin que le traitement en cause soit remplacé (et en sachant que le risque persiste encore plusieurs mois après l’arrêt du traitement) », explique le Pr Philippe Bonniaud (Dijon).
Les ARA2, les gliptines –d’autant plus qu’elles sont associées à un IEC– les inhibiteurs de mTor sont également pourvoyeurs d’angio-œdèmes. « La voie de la dégradation de la bradykinine est suspectée. Tout médecin confronté à de tels cas doit absolument le déclarer », souligne le Pr Bonniaud.
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